BOLINGO MIBEKO MISALA

  • ACTUALITÉS

    PASI YA TATA MOLIMO MOSANTU-NZAMBE TATA
    SIMON KIMBANGU


    Eleki mibu 57 banda Transfigiration ya Tata Molimo mosanto esalemaki na le 12.Oct. L'école de la Souffrance physique, pour la santé de l'Esprit 1951.Ya solo, na mokolo yango ezalaka pasi pona biso bana ya ndako. kasi esengo pona elonga ya Nzambe na biso o mokili. Na mokolo yango, monguna a salaka feti, na bo yebaka suka ya likambo wana te!!!

    Ndenge kaka elobamela na mokanda mua bomoyi na Jean 12. 38-40 na tina ya bo sosoli likambo yango: Dieu fait que les evenements se repètent. Lelo ba pesi biso mokumba ete to teya mokili ,ete Tata Molimo Mosanto azali o se. Ba mosusu ba lobi ete "ezali facile te" nini oyo Tata Nzambe a ko lembana?

    Papa Dialungana Nkolo Yesu a loba na biso " botanga na Exode 14. 14 " , po a pesa biso assurance kasi ba mususu ndenge kaka ba ndeko ya Presse Kimbanguiste ya France ba lobeli yango na site officiel ya Eglise "Constats et précisions importantes" ,epesameli biso lelo, baye to bengami "Bana" ya TATA :
    To telemi wapi?
    Ozali muana ya botosi?

    Na Mbanza Ngungu ,Tata Molimo Mosanto a lobi " Na tikeli bino biblia", pona ete to sosola ye azali nani et tina nini a yela o nse!!! To tanga Jean:14. 15-17; kaka na Jean:16. 12-15, na biso ba Kimbanguiste ya mokili mobimba et surtout ya Europe.

    Tozala na botosi, Papa a lobi : Ye azali Milles Pattes. Mokili sosola ya biso message mpe oyoka yango ,tobombi te. Oyo etikali ye moko Nkolo na biso a sala, Na Bana nionso ya Tata Molimo Mosanto to yika mpiko na mabondeli, kati na Bolingo,Mibeko mpe Misala po ete to pesa Tata na biso esengo, na pasi oyo a mona pe amonaka kino lelo pona lobiko na biso.

    (texte: papa Lukau Antoine)
    Longi



    Les Leçons d'Octobre et l'EJCSK


    (Par Rév. Basile AKIELE)


    Le mois d'octobre a une grande signification au sein de l'église Kimbanguiste: le 12 octobre 1951 est la date de la mort physique de Papa Simon Kimbangu, le Fondateur du Kimbanguisme, et c'est aussi la naissance de Papa Simon Kimbangu Kiangani, le Chef spirituel et Représentant légal de l'église Kimbanguiste, aujourd'hui. Le mystère autour de la troisième naissance de Papa Simon Kimbangu fut révélé en 1951 par Papa Diangienda Kuntima: les Kimbanguistes savent désormais que S.E. Simon Kimbangu Kiangani est bel et bien l'incarnation de Papa Simon Kimbangu. Cette leçon est déjà assimilée.

    Le mois d'octobre est plein d'autres leçons historiques, utiles à l'humanité entière. Nous pouvons passer en revue quelques unes de ces leçons historiques d'octobre.

    Pendant le jugement de Papa Simon Kimbangu au Conseil de guerre à Mbanza Ngungu (ex.Thysville), tenu du 29 septembre au 3 octobre 1921, l'arrogant juge et curé italien, Commandant De Rossi pratiquait un interrogatoire vexatoire et haineux sur Papa Simon Kimbangu. Le 1er octobre 1921, en réponse, une voix forte et claire de Papa Simon Kimbangu se fit entendre au tribunal et immédiatement la maison du tribunal se mit à trembler, l'un des murs se fendit et l'effigie du Roi Albert, accrochée au mur tomba à terre et la panique s'installa dans la salle. L'audience de ce jour fut immédiatement suspendue.

    Le 3 octobre 1921, à la fin du Conseil de guerre de Mbanza Ngungu, le curé italien De Rossi condamna abusivement Papa Simon Kimbangu à mort, avec 120 coups de fouet. On peut toujours se poser la question de savoir si l'unique juge du Conseil de guerre, Mr De Rossi connaissait qu'il condamnait à mort l'Esprit de vérité, fait chair!

    Toutefois, au cours de ce lugubre Conseil de guerre, aucun avocat ne fit la défense de l'illustre prisonnier et de toute sa suite. Par la suite, quelques colons fanatiques et insensés, rassemblés à Mbanza-Ngungu voulurent même crucifier Papa Simon Kimbangu, le 4 octobre 1921. Mais, malheureusement pour les assassins, la grande croix, fabriquée en forêt se brisa le soir même du 3 octobre 1921, lors de son transport vers le lieu planifié pour le sacrifice suprême.

    Alors, déçus par le fait que Papa Simon Kimbangu ne fut pas crucifié et surtout par le fait qu'un recours en grâce fut introduit par les missionnaires de la Baptist Missionary Society (BMS) en faveur du condamné à mort, les colons belges appuyés par les missionnaires catholiques décidèrent d'en finir autrement avec le prisonnier. Le 12 octobre 1921, ils placèrent Papa Simon Kimbangu dans un fût plein de produits toxiques, soudèrent bien le fût et le jetèrent dans les rapides du fleuve Congo. Papa Simon Kimbangu, depuis le fond des eaux ressortit au dessus du fleuve Congo et marcha tranquillement sur les eaux, vers la berge, devant ses geôliers abasourdis qui se mirent à fusiller le prisonnier sans effet. La frayeur envahit alors les tirailleurs colons.

    Le 19 novembre 1921, la condamnation à mort de Papa Simon Kimbangu fut commuée en travaux forcés à perpétuité par le roi Albert 1er de Belgique et Papa Simon Kimbangu dut alors purger 30 ans de vie carcérale, notamment dans la prison de Kasombo à Lubumbashi. Trente années après, le 4 octobre 1951, Papa Simon Kimbangu sortit mystérieusement de sa prison à vie de Kasombo et déclara : " Ma prison est terminée aujourd'hui. Je suis définitivement libre et personne ne saura plus jamais me priver de liberté. " (Histoire du Kimbanguisme, Diangienda Kuntima, p.152)

    Depuis ce jour d'octobre, il n'a plus remis pieds en prison, toutefois, il fut hospitalisé après avoir contracté une dysenterie bénigne. C'est à l'hôpital que le clergé catholique en place tenta plusieurs fois de rebaptiser Papa Simon Kimbangu, pour le reconvertir de force au catholicisme: le but réel fut de tricher encore pour dominer, comme dans le passé (Jacob dupa deux fois son frère Esau pour le dominer et les missionnaires catholiques dupèrent le roi N'zinga Nkuwu, le 4 mai 1491 au Royaume Kongo, pour ouvrir la voie à l'esclavage et au colonialisme). Comme Papa Simon Kimbangu fut déjà baptisé le 4 juillet 1915, il dit alors fermement NON aux Catholiques, le 11 octobre 1951. En outre, il mit le clergé catholique au défi en ces termes: " Vous voulez me baptiser, n'est ce pas ? J'accepterai si vous répondez exactement à la question que je vais vous poser. Si vous trouvez la réponse exacte, il sera alors établi que vous êtes des vrais serviteurs de Dieu, autrement vous n'êtes que des imposteurs. Ma question est la suivante : si vous êtes investis du pouvoir de Dieu, dites- moi exactement la date et l'heure de ma mort, car moi je le sais. " (L'histoire du Kimbanguisme, Diangienda Kuntima, 15, p.158).

    Les prêtres catholiques échouèrent lamentablement au test présenté par l'imposant prisonnier qui, lui-même leur révéla la réponse: " Je mourrai demain à 15 heures. "
    Effectivement, le lendemain, 12 octobre 1951, Papa Simon Kimbangu rendit son dernier soupir à 15 heures précises, comme il l'avait prédit publiquement, la veille devant témoins, dont le clergé catholique.

    Le même jour du 12 octobre 1951, l'autopsie réalisé sur le corps de Papa Simon Kimbangu donna un résultat clinique inédit, jamais connu au monde depuis le commencement: les médecins découvrirent sur le corps que l'intérieur du ventre était complètement vide, pas de cœur, pas de poumons, ni d'intestins ou autres organes internes, propres aux humains. Ce fut pour les médecins du monde, une implacable leçon, sans précédent. Aucun médecin n'a jamais pu expliquer les résultats cliniques de cette autopsie.

    On tenta aussi vainement de fermer les deux yeux du corps inerte de Papa Simon Kimbangu : Un œil est resté, malgré tout, fermé et l'autre ouvert jusqu'à nos jours. La leçon Kimbanguiste donnée est la suivante: " L'œil fermé regarde le monde des morts et l'œil ouvert regarde le monde des vivants.

    Après son enterrement à Lubumbashi, le matin du 13 octobre 1951, sous haute garde militaire, Papa Simon Kimbangu réapparut physiquement, le soir de la même journée au milieu des colons belges, à l'hôtel Régina de Kinshasa où ces derniers festoyaient et jubilaient pour célébrer la mort de celui qu'ils haïssaient profondément. Ce jour, 13 octobre 1951 à l'hôtel Régina de Kinshasa (ex. Léopoldville), une autre leçon d'octobre fut forcément apprise, au cours des fuites effrénées et désordonnées des invités au banquet, depuis l'hôtel Régina. Pour ces invités en fuite, la nuit tombante imposa certainement la méditation ou la peur.

    Le 14 octobre 1951, une autre leçon magistrale fut apprise par les militaires de la prison de Kasombo (Lubumbashi), dirigés par Mr Renar. La leçon divine donnée à Mr Renar, directeur de la garde de la prison de Kasombo est une histoire véritablement rocambolesque. Cette histoire comprend trois éléments importants: la Bible de Papa Simon Kimbangu, Mr Renar lui même et le drapeau colonial belge, hissé au dessus du mât. Nous détaillons les témoignages sur cette grande leçon d'octobre 1951 dans notre ouvrage, intitulé " Papa Simon Kimbangu, l'Esprit de vérité promis, " en cours de parution à EKI-Editions: c'est pourquoi, nous n'en parlerons pas dans cet article, mais recommandons la lecture de l'ouvrage, à sa parution.

    Pour montrer qu'il est hors du temps et de l'espace, Papa Simon Kimbangu, en rendant son dernier soupir à Lubumbashi, le 12 octobre 1951, il naissait une troisième fois à Nkamba Jérusalem, le même jour, dans le foyer de Papa Dialungana Kiangani Salomon. Comme cette incarnation de Papa Simon Kimbangu fut déjà prédite auparavant par Papa Diangienda Kuntima, le nouveau né prit sans surprise le nom de Simon Kimbangu. Et la nouvelle courut comme une traînée de poudre, partout dans la contrée. Les missionnaires catholiques se mirent à rechercher avec haine le bébé, enfant de promesse: ils échouèrent dans leurs recherches.

    Les leçons d'octobre continuaient.

    Depuis et peu à peu, le monde a commencé à bien intérioriser que Papa Simon Kimbangu Kiangani est la troisième forme humaine de Papa Simon Kimbangu, l'Esprit de vérité (Molimo Santu). Prenons un seul témoignage illustratif parmi tant d'autres: un jour à Brazzaville, en République du Congo, Papa Simon Kimbangu Kiangani tomba malade et il fut question de lui faire faire un examen de radiologie. A la grande stupéfaction du médecin, les résultats de cette radiologie, montrèrent que l'estomac du patient était complètement vide, sans organes vitaux (tout comme le résultat clinique de l'autopsie du 12 octobre 1951 à Lubumbashi). Très étonné, le médecin chercha, par la suite à savoir auprès des pasteurs Kimbanguistes, " qui était en réalité ce mystérieux patient."
    Pour ceux qui doutent toujours, les témoins présents à Brazzaville sont encore vivants, bien portants et disponibles. Il suffit de bien contacter le Centre d'accueil Kimbanguiste du Plateau des 15 ans à Brazzaville pour satisfaire toute curiosité.

    Parmi les leçons d'octobre, on peut noter également l'exhumation, le 7 octobre 1999 de Maman Kinzembo à Boma, l'arrivée à Nkamba Jérusalem, le 11 octobre 1999 de sa dépouille mortelle et son inhumation dans l'enceinte du mausolée de Papa Simon Kimbangu. La leçon apprise fut que la première reléguée Kimbanguiste a été la dernière reléguée à quitter le lieu de relégation. En octobre 1999, les Kimbanguistes se demandaient : " Et après ? "
    Une autre leçon poignante est constituée par les Résolutions de l'âge, d'octobre 2002 dont l'application a créé un certain rejet auprès de quelques fidèles Kimbanguistes, désormais en faute statutaire grave. Les résolutions Kimbanguistes d'octobre 2002 ont eu, malgré tout, une réelle résonance mondiale parmi la majorité des fidèles Kimbanguistes et même des non Kimbanguistes. Nous osons espérer que les dernières déclarations précises de Maman Nsalulu Pauline, épouse du 1er fils de Papa Simon Kimbangu (déclarations déjà amplement diffusées à la RATELKI), à Kinshasa, avant son brusque retour en Europe, permettront d'aider à mieux digérer, puis à discerner le sens profond de certaines résolutions Kimbanguistes d'octobre 2002.

    Les leçons d'octobre sont aussi d'envergure internationale. Par exemple:
    " La Prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le Retour des descendants africains de la Diaspora à la mère patrie.

    Il y a cinq ans, depuis que la 1ère délégation des descendants africains de la Diaspora était arrivée à Nkamba Nouvelle Jérusalem, le 11 octobre 2000. Conduite par un Africain Américain (George Harris, Diambu Diakiese) et comprenant aussi des Africains Britanniques, cette délégation d'enfants prodigues vint ainsi, indépendamment de la volonté des voyageurs, pour contribuer au lancement de la Prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le Retour des descendants africains de la Diaspora à la mère patrie.

    Le lancement de cette Prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le Retour eut lieu en octobre 2000, exactement un an avant la célébration du 1er Jubilé de Papa Simon Kimbangu, suivant Lévitique 25: 8-11. Ces passages Bibliques (Lévitique 25: 8-11), rédigés depuis des millénaires, se concrétisèrent donc en octobre 2000, au cœur de l'Afrique, sur le territoire de la République Démocratique du Congo. La leçon de ce voyage prophétique d'octobre 2000 est tellement grande qu'on peut encore être émerveillé par le fait que ces saintes écritures avaient ainsi été inspirées pour décrire un évènement devant se concrétiser en République Démocratique du Congo, à partir du 10 octobre 2000:
    "Vous laisserez s'écouler sept périodes de sept ans, soit 49 ans. Ensuite le 10e jour du 7e mois, le grand jour du pardon des péchés, vous ferez retentir dans tout le pays une sonnerie de trompette accompagnée d'acclamations. De cette manière vous déclarerez sainte la 50e année, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Cette année portera le nom de " Jubilé ". A cette occasion, chacun d'entre vous pourra entrer en possession de ses terres et regagner sa famille. C'est ainsi que vous célébrerez tous les 50 ans l'année du " Jubilé." (Lévitique 25: 8-11)


    Commentaires:

    La délégation d'Africains Américains et d'Africains Britanniques, en quittant Kinshasa le 10 octobre 2000 (10e jour du 7e mois juif qui est octobre), était vivement attendue sur tout le parcours entre Kinshasa et Nkamba Jérusalem. Plusieurs fidèles Kimbanguistes y étaient rassemblés pour accueillir cette délégation, chantant, palmes à la main, pour symboliser "dans tout le pays, les sons de trompette, accompagnée d'acclamations. " La délégation, à son arrivée matinale à Nkamba Jérusalem, le 11 octobre 2000 (un an après le retour de Maman Kinzembo à Nkamba Jérusalem), avait été très chaleureusement accueillie avec beaucoup d'amour, spirituellement avec des retentissements de trompettes et des acclamations populaires: ce fut, tout juste au moment des honneurs rendus au Chef spirituel. A cet effet, la Fanfare Kimbanguiste de Nkamba Jérusalem, toute scintillante, était au grand complet.

    Il sied de noter que la 1ère quinzaine du mois d'octobre constitue généralement chez les fidèles Kimbanguistes un temps de prières intenses en vue du pardon des péchés, afin de prendre par la suite et en paix la communion Kimbanguiste, prévue au cours des festivités du 12 octobre. La date du 10 octobre est donc logiquement comprise dans la période retenue pour la demande du pardon par les fidèles Kimbanguistes, avant la sainte cène. Le 10e jour du mois d'octobre peut donc valablement symboliser le " grand jour du pardon des péchés" dont il est question dans Lévitique 25:9. Le 12 octobre 2000, l'Eglise Kimbanguiste avait célébré le 49e anniversaire de la mort de Papa Simon Kimbangu. Le 12 Octobre 2001, l'Eglise Kimbanguiste célébra avec faste les 50 ans de Papa Simon Kimbangu, c'est à dire le " Jubilé." L'an 2001 fut en quelque sorte " une année sainte pour la libération des habitants du pays ", des enfants prodigues venus d'outre atlantique.

    C'était donc l'année où chacun des enfants prodigues pouvait regagner librement la mère patrie et y retrouver sa famille. Par exemple, Dr Joyce (membre de la délégation d'Africains Américains à la fête du 6 avril 2001) l'avait fait, en quittant par la suite la Californie natale pour repartir vivre librement au Congo, à Nkamba Nouvelle Jérusalem, où tout lui fut offert par les fidèles Kimbanguistes: du travail, une villa complètement équipée à Nkendolo, un véhicule tout terrain, beaucoup d'amour fraternel, etc. La direction de l'hôpital de Nkamba Jérusalem à Yanda lui fut offerte. Dr Joyce avait finalement quitté volontairement la cité sainte de Nkamba Nouvelle Jérusalem pour aller habiter la ville de Kinshasa, revenant ainsi subir les vicissitudes et le calvaire de la vie mondaine.

    Il sied de corriger des erreurs en notant que Dr. Joyce n'a jamais été chassée de Nkamba Jérusalem, comme mentent honteusement les mauvaises langues. Il ne pouvait d'ailleurs en être question car les fidèles Kimbanguistes avaient placé en Dr Joyce un amour réel et un espoir digne d'éloge. L'auteur de ces lignes détient des témoignages éloquents au sujet de ce départ volontaire de Maman Joyce, notamment les témoignages des habitants de Nkendolo, des cadres de l'hôpital Kimbanguiste de Yanda et des plus hautes autorités de l'EJCSK qui attendent encore le retour/ou des visites, à Nkamba Jérusalem de notre sœur Africaine Américaine.

    Ainsi, l'année 2001 du Jubilé de Papa Simon Kimbangu fut en même temps la première année du troisième millénaire qui est celui du Saint-Esprit. " Le processus de lancement de la prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le retour des descendants africains de la Diaspora en Afrique," décrit en paraboles dans la sainte Bible (Lévitique 25: 8-11), eut lieu au mois d'octobre 2000. Le Jubilé de Papa Simon Kimbangu fut célébré le 12 octobre 2001, en présence d'une délégation d'Africains Américains.

    " La Révélation de S.E. Simon Kimbangu Kiangani, Chef suprême de l'église Kimbanguiste:
    " Que l'on veuille ou pas, en l'an 2005, Dieu montrera sa puissance au monde."
    (Balinga, balinga te, na 2005, Nzambe akolakisa makasi na ye na mokili)
    (Révélation faite en 2004 et reprise en début janvier 2005, à Kinshasa.)

    Les fidèles Kimbanguistes se posaient bien la question de savoir le contenu de cette révélation, véritable avertissement au monde entier.

    La Bible nous dit: "Vous- vous demandez peut-être comment on peut reconnaître qu'un message ne vient pas du Seigneur. Eh bien, si un prophète annonce quelque chose au nom du Seigneur et que cela ne se réalise pas, c'est que son message ne vient pas du Seigneur. Le prophète a eu l'audace de le prononcer lui-même. " (Deutéronome 18: 21-22)

    La révélation précitée a été faite directement, avec certitude et de manière ferme, par la troisième forme humaine de Papa Simon Kimbangu, le révélateur des mystères et secrets du monde et du ciel. A notre humble avis, cette révélation concerne l'évènement qui a fait profondément trembler les faibles et les plus forts de ce monde en septembre 2005, à savoir les ouragans Katrina et Rita: ces derniers ont effectivement marqué le monde entier, de manière particulière et indélébile. Mais cette puissance naturelle irrésistible s'est poursuivie, épuisant ainsi les noms prévus par an pour désigner les ouragans. Après Wilma, le dernier ouragan qui secoue présentement l'Amérique, il faudra utiliser les lettres grecques (en commençant par Alpha), pour désigner tout éventuel ouragan suivant, ce jusqu'au 30 novembre, fin de la saison des ouragans dans cette zone des Amériques et Caraïbes.

    D'habitude les humains sont impuissants devant les calamités naturelles, tels que les tremblements de terre (Tsunami ou le récent tremblement de terre au Pakistan avec plus de 54000 morts), volcans, inondations, foudre, canicule, etc.

    Cependant, les hommes de science américains ont tenté plusieurs fois dans l'histoire de neutraliser ou affaiblir la puissance des cyclones, mais en vain : des essais et tests furent menés puis abandonnés, après d'énormes hémorragies financières. Les scientifiques américains pensaient aussi bombarder les cyclones, avec des armes nucléaires, depuis le ciel, afin d'amoindrir leur puissance destructive sur le continent. Mais ce serait peine perdue devant l'effroyable puissance naturelle des ouragans Katrina ou Rita, car Dieu en agitant simplement l'eau a démontré que l'intelligence et la sagesse humaine sont une folie devant l'Eternel et sont même l'expression de l'ignorance humaine (Bozoba ya mokili).


    En effet, selon les données du Centre américain de recherches atmosphériques, les ouragans (cyclones) Katrina et Rita avaient atteint la dernière catégorie " Cinq," avec une vitesse de croisière du vent de plus de 240 km par heure. L'ouragan Rita, par exemple, avait atteint une circonférence de 5600 km et un diamètre approximatif de 560 km en haute mer; sa vitesse maximum était de 280 km/h; la chaleur dégagée par l'ouragan Rita était de 50 à 200 000 milliards de Watts ou l'équivalent d'énergie dégagée lors de l'explosion d'une bombe nucléaire de 10 mégatonnes à chaque 20 minutes. Il était véritablement impensable d'anéantir une telle superpuissance naturelle. La leçon incontournable fut que la grande puissance scientifique, technique et technologique, financière et militaire des USA n'a pas pu arrêter ou anéantir ces ouragans monstrueux, dévastateurs et très meurtriers.

    Démonstration de la puissance indomptable de la nature:

    Leçon de l'histoire: Face à la terrible furie naturelle, l'homme, qu'il soit riche ou pauvre, faible ou puissant ne pèse pas et représente un rien négligeable. L'intelligence du monde, la puissance économique, technologique et militaire ne sont rien devant la puissance divine.
    En effet, en septembre 2005, les armatures urbaines et les grandes infrastructures des états du golfe de Mexique (Louisiane, Mississipi, Alabama, Texas) ont été toutes saccagées, causant des centaines de milliards de dommages et tuant plus de 1150 personnes, en majorité des Africains Américains pauvres. La ville de la Nouvelle Orléans (Louisiane) fut presque inondée, les quartiers portuaires et pauvres étaient à 6 ou 7 mètres sous les eaux tumultueuses de la mer en colère.

    L'industrie pétrolière du golfe de Mexique reçut un coup important, poussant l'état fédéral à sortir beaucoup de carburant de son stock de sécurité, ce qui a fait monter les enchères sur tout le marché mondial. Les prix du carburant ont galopé si vite que le monde s'en est sérieusement plaint partout jusqu'alors, depuis les plus riches et plus grands consommateurs par tête d'habitant, jusqu'aux pauvres démunis et réduits à la grande misère.

    La catégorie d'évacués ou " réfugiés " vit alors le jour aux Etats Unis, avec sa cohorte de casse-tête chinois. La plupart d'évacués de la Nouvelle Orléans perdirent tout, y compris pour certains leurs pièces d'identité, se considérant actuellement comme des sans-papiers, des X ou Y. Seuls, les animaux du Zoo de la Nouvelle Orléans furent sauvés car le parc zoologique fut bâti sur une haute colline.

    Au Texas, la fuite avant l'arrivée de l'ouragan Rita avait mis sur la route près de 2,7 millions de Texans, à bord de leurs voitures, vers le nord du pays. Ce fut le moment des plus longues queues et embouteillages de voitures de l'histoire des USA. Pire, les voitures n'avançaient pas vraiment car les stations d'essence sur les routes n'avaient plus assez de carburant à vendre et les pannes sèches clouèrent au sol, sous une chaleur torride, les fuyards, terrifiés par la peur d'être rattrapés par le monstre de la mer en furie. Pendant ce temps, le célèbre Centre spatial de Houston fut fermé et toute gestion des stations dans le cosmos fut confiée à la Russie: on peut imaginer ici une autre leçon, celle d'un véritable combat de Titans entre les désirs de la " superpuissance humaine " et la voie de l'humilité.

    La liste des évènements liés aux ouragans Katrina et Rita peut s'allonger, mais il nous faut tirer leurs leçons d'octobre. Quelles sont-elles ?
    Les leçons que les uns et les autres ont tiré à chaud et surtout durant le mois d'octobre 2005 sont nombreuses, notamment:
    1. Les ouragans Katrina et Rita sont un véritable avertissement divin.

    2. "L'ouragan Katrina, l'œil du tourbillon mondial" a ouvert les yeux du monde sur l'Amérique réelle et a mis en lumière les fractures raciales dans la société américaine. A la Nouvelle Orléans, durant l'attente très douloureuse de l'aide tardive, ceux qui ont pu fuir à temps dans leurs voitures étaient des riches et blancs tandis que ceux qui étaient restés dans les eaux souillées et le " stade- Superdome " furent en majorité des pauvres et noirs qui se sont sentis abandonnés, négligés. Plusieurs victimes noires se sont senties foudroyées par une forme cruelle de la ségrégation raciale.

    3. La lenteur étonnante d'intervention à la Nouvelle Orléans (Louisiane) a contrasté avec la rapide et vigoureuse assistance aux victimes de l'ouragan Rita au Texas. Cette différence très visible fut rapidement justifiée par " la fameuse assimilation " de la leçon sur l'ouragan précédent Katrina.

    4. Les conséquences de l'ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans sont considérées comme un réel message divin et un appel au réveil, adressés aux Africains Américains et au monde, car il est possible de garder l'espoir même en pleine tragédie. D'ailleurs, pour comprendre cette tragédie en perspective, nous pouvons noter ci-dessous les propos de Dr William J. Bennett (ancien membre du Gouvernement sous le Président Reagan), à News Radio FOX et qui ont défrayé la chronique américaine, le 29 septembre 2005 : " Je sais qu'il est vrai que si vous voulez réduire le crime, vous pourriez, si c'était votre seule objectif, vous pourriez faire avorter chaque bébé noir dans ce pays, et votre taux de criminalité baisserait. " (Cf.www.nytimes.com/2005/09/30/politics/30bennett.html).

    En d'autres termes, Dr William J. Bennett prêche que chaque avortement réussi sur une femme Africaine Américaine contribue à diminuer le taux de criminalité dans le pays.

    Ces propos dégoûtants, abusifs et inacceptables ont bouleversé l'opinion publique américaine. En effet, choqués par cet appel au crime sur les bébés noirs aux USA, certains leaders du Congrès américain ont immédiatement réagi: le leader du groupe parlementaire démocrate au Sénat américain, le Sénateur Harry Reid a déclaré que " les commentaires de Mr. Bennett vont nourrir les feux du racisme. " Le leader du groupe parlementaire démocrate à la Chambre des Représentants au Congrès américain, l'Honorable Ms. Nancy Pelosi a qualifié les commentaires de Mr. Bennett " de paroles honteuses. "

    5. Ainsi, comme on peut le comprendre, les Africains Américains sont très préoccupés par la situation vécue et présente à la Nouvelle Orléans, ainsi que dans leur pays. Ils sont également conscients que la parole divine, à travers les prophéties connues, ne passera pas sans avoir atteint le but fixé par Dieu.

    6. C'est pourquoi la marche du 15 octobre 2005 à Washington DC, appelée " Millions More Movement, " a rassemblé des foules immenses d'Africains Américains pour annoncer à la nation entière un message d'octobre direct, consacré aux leçons sur la situation des Africains Américains, après les ouragans Katrina et Rita.
    7. En vérité, en septembre 2005, Dieu a montré sa puissance irrésistible au monde. Les leçons y relatives, tirées en octobre 2005 nous orientent vers la question vitale suivante: " Et après? "
    That's the question !



    La Postérité de Papa Simon Kimbangu

    Les trois Fils de Papa Simon Kimbangu (les trois Mvuala)



    Papa Simon Kimbangu célébra avec Mama Muilu Marie Kiawanga leur mariage religieux le 4 Juillet 1915, après leur baptême le même jour; leur mariage coutumier eut lieu un an plus tôt.
    De ce mariage, naquirent trois fils : Charles Kisolokele Lukelo (12 Février 1914), Paul Salomon Dialungana Kiangani (25 Mai 1916), Joseph Diangienda Kuntima (22 Mars 1918).

    Après réception de sa mission, confiée par le Seigneur Jésus Christ, Papa Simon Kimbangu exerça un puissant ministère pendant 5 mois : du 6 avril au 12 septembre 1921. Il fut ensuite arrêté le 12 septembre 1921 par les colons belges et emprisonné à vie pendant 30 ans.. Ainsi, après une gestion globale du Kimbanguisme de 1921 à 1959 par Mama Muilu Marie Kiawanga (Epouse de Papa Simon Kimbangu), Papa Diangienda Kuntima, désigné par son père, exerça les fonctions de Chef Spirituel de l'Eglise jusqu'à sa mort le 8 Juillet 1992. Son aîné, Papa Kisolokele Lukelo Charles après une grande activité d'état (longtemps Ministre du Gouvernement, puis haut Administrateur d'état) mourut le 17 Mars 1992.

    De Juillet 1992 au 16 Août 2001, Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon exerça les fonctions de Chef Spirituel, Représentant légal de l'Eglise Kimbanguiste. Papa Simon Kimbangu l'avait désigné dès 1921 pour rester à Nkamba ("Le Gardien de la cité sainte de Nkamba Jérusalem"), d'où son nom affectueux de "Mfumu'a Mbanza", ce qui signifie le Roi de l'ensemble des territoires de Nkamba et ses environs. Chaque Fils de Papa Simon Kimbangu avait accomplit des actes de puissance hors du commun, du reste comme leur père. Leurs personnalités, leurs intégrité et pureté, leur charisme, leurs oeuvres sont hors du commun, tout simplement magnifiques et extraordinaires. Le Chef Spirituel, S.E. Simon Kimbangu Kiangani et la descendance consanguine directe de Papa Simon Kimbangu.

    Conformément aux normes statutaires, après la disparition physique de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon, les révélations divines ont permis de connaître le nom du successeur. Le 26 Août 2001, le choix divin, conforme au testament de Papa Dialungana Kiangani Salomon fut officiellement annoncé au monde : le nouveau Chef de l'église Kimbanguiste, oint par Dieu est Papa Simon Kimbangu Kiangani.
    En effet, les Statuts de l'Eglise Kimbanguiste stipulent clairement:

    "Le Chef Spirituel, Représentant Légal est l'Autorité suprême de l'Eglise Kimbanguiste Universelle. Il est au dessus de l'Assemblée Générale internationale de l'église Kimbanguiste. Il est désigné par révélation divine, entendu au sein de la descendance consanguine directe de l'Envoyé Spécial Simon Kimbangu. L' Assemblée Générale Internationale Kimbanguiste en prend seulement acte.

    Il est revêtu du pouvoir réglementaire et discrétionnaire. Ses décisions sont immédiatement exécutoires par tous sur l'ensemble de l'église. Il est le garant de l'unité de l'Eglise et de sa doctrine. Le Chef Spirituel est de droit Président de l'Assemblée Internationale Kimbanguiste.
    Les petits enfants de Papa Simon Kimbangu ont le devoir de soutenir le nouveau chef suprême de l'église Kimbanguiste. A ce titre, ils ont été nommés Conseillers directs du Chef spirituel et Représentant légal de l'église Kimbanguiste. Ces Conseillers directs du chef spirituel ne constituent point un organe statutaire de l'église, mais sont tous individuellement à la disposition du Chef de l'église qui a compétence de leur confier diverses missions spécifiques.

    Toutes autres dispositions éventuelles, contraires à l'organisation institutionnelle légale actuelle de l'église Kimbanguiste sont dores et déjà abrogées.
    Schéma de la postérité de Papa Simon Kimbangu :

    (Conformément aux déclarations officielles de la famille Kimbangu)

    I. SIMON KIMBANGU (1887-1951) et MUILU MARIE KIAWANGA (1880-1959)

    II. (les trois Fils de Simon Kimbangu) :

    CHARLES KISOLOKELE LUKELO (1914-1992)
    SALOMON DIALUNGANA KIANGANI (1916-2001)
    JOSEPH DIANGIENDA KUNTIMA (1918- 1992)

    III. (les Petits enfants vivants de Simon Kimbangu) :

    1. Suzanne Nkuakiadi Kiangani
    2. Marie Muilu Diangienda
    3. Mariane Nteke Kisolokele
    4. Christine Wabuanadio Diangienda
    5. Simon Kimbangu Kiangani
    6. Dieudonné Ntoto Kisolokele
    7. Nelly Nkitudia Kisolokele
    8. Zako Kiangani
    9. Emilie Nsimba Diangienda
    10 Firmin Lubanziladio Kisolokele
    11. José Diangienda Kisolokele
    12. Micheline Kiaku Kisolokele
    13 André Mbenza Kiangani
    14. Alphonse Nzabamfumu Kisolokele
    15. Charles Kisolokele Diangienda
    16. Marie Nsona Kiangani
    17. Salomon Kiangani Kisolokele
    18. Samy Mukoko Diangienda
    19. Simon Kimbangu Kisolokele
    20. José Diangienda Kiangani
    21. Armand Wabasolele Diangienda
    22. Christophe Tusimbana Kisolokele
    23. Michel Zoladiovanga Kisolokele
    24. Marthorel Kututukidi Diangienda
    25. Solange Kaluyitukako Kisolokele

    IV. Les petits enfants défunts ayant laissé une progéniture propre (arrières petits enfants de Papa Simon Kimbangu)

    26. Jean Wamba (feu)
    27. Simon Kimbangu (feu)

    V. Plusieurs petits enfants vivants de Papa Simon Kimbangu ont déjà leurs propres enfants et même des petits enfants. Ainsi, la postérité Kimbangu continue de croître sur la terre.

    Les attributs de Papa Simon Kimbangu



    Qui est Simon KIMBANGU ?



    Simon Kimbangu est le fondateur de l'église Kimbanguiste. Au vu des oeuvres et actions évangéliques de Papa Simon Kimbangu, les chrétiens Kimbanguistes croient en lui comme l'Esprit de vérité, le Consolateur humain, promis par notre Seigneur Jésus Christ (Jean14:16 ) et qui est venu consoler la race noire longtemps martyrisée. En effet, pour tout Chrétien Kimbanguiste digne de ce nom, il n'y a plus de doute à exprimer car Papa Simon Kimbangu est une réalité divine vivante permanente.

    Cependant, pour plusieurs autres personnes dans le monde, Simon Kimbangu demeure incontestablement l'énigme des temps modernes. Certaines personnes ne le connaissent même pas. Ainsi pour ces autres personnes, nous présentons ci-dessous quelques attributs de Papa Simon Kimbangu à travers un cheminement historique.

    A chaque époque, Dieu l'Eternel envoie des Messagers pour soulager les peuples en détresse. Ces Envoyés spéciaux ont toujours apporté un message d'amour, de paix et de justice utile à l'humanité tout entière. Il y a beaucoup de témoignages à ce propos dans l'histoire de l'humanité. Ainsi, la quatrième génération de l'humanité commence après Jésus Christ, reconnu vers l'an 325 comme Dieu le Fils, suivant le symbole de foi de Nicée. Le concile de Constantinople (381) confirma par la suite que Dieu est trinitaire: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Durant la 4è Génération humaine, le mal et la méchanceté des humains ont continué à s'accumuler sur terre.

    L'homme noir fut même transformé en marchandise à grande échelle par son prochain à travers l'humiliante et dévastatrice traite négrière, puis fortement torturé durant l'arrogante et dégoûtante colonisation avant d'être finalement banalisé, ignoré suivant des méthodes contemporaines plus perfectionnées. Les historiens chiffrent jusqu'à 300 millions d'âmes, les noirs robustes et créatifs déracinés de leur mère-patrie et déportés de force pour devenir esclaves, de simples marchandises sur le marché mondial: un phénomène unique dans l'histoire de la 4è Génération de l'humanité et qui constitue le "terrible holocauste oublié".

    C'est d'ailleurs à juste titre que la communauté internationale avait, en septembre 2001 à Durban en Afrique du sud, déclaré " l'esclavage et le commerce transatlantique d'esclaves comme un crime contre l'humanité. " Dans le Royaume Kongo, l'arrivée des missionnaires européens, portugais notamment, avait apporté la déstabilisation, la désolation et le crime. Ces fameux missionnaires au lieu d'annoncer l'évangile de Jésus Christ, avaient plutôt servi de tremplin pour l'intensification de l'esclavage des noirs, le colonialisme et le pillage effréné des richesses de l'Afrique.

    La détresse et la douleur des peuples Kongo s'approfondissaient.

    Les missionnaires apparaissaient ainsi comme de véritables conquérants. Ils devenaient progressivement mercantiles, toujours en quête de biens matériels.

    Les bateaux qui les amenaient en Afrique devaient rentrer en Europe, chargés de cuivre, d'ivoires et d'esclaves. Evidemment, la carence de ces missionnaires et prêtres, leur cupidité, leurs habitudes scandaleuses et immorales rendaient tout progrès impossible dans le Royaume Kongo. Toute résistance était sauvagement réprimée : Les missionnaires religieux utilisaient la chicotte pour forcer les Africains à aller à l'église. Les populations africaines commençaient finalement à se demander si Jésus Christ que prêchaient les missionnaires européens de l'époque, était bien le Dieu de l'homme noir.

    Et c'est à juste titre, qu'au cours de cette période de détresse va se manifester concrètement un consolateur extraordinaire invisible appelé dans le Royaume Kongo "Kimbangu"-le révélateur du sens des choses cachées- ou ''Nzambi a Mpungu''(Dieu Tout Puissant). Il y avait déjà dans le Royaume Kongo une foi profonde dans le "Nzambi a Mpungu", une force surnaturelle, une force divine qui révélait effectivement le sens caché des choses. Cette puissance divine était appelée "Kimbangu".

    Ce consolateur extraordinaire va donc se manifester pour laver les cerveaux et conscientiser les humains. Il était venu avec une mission spéciale de libérer, réhabiliter la race noire auprès de laquelle il demeurera pour toujours parmi les hommes.
    Au départ, la manifestation de l'Esprit de vérité se faisait par sa puissance divine qui soulageait les peuples en détresse. Dans leurs lamentations et S.O.S., les peuples du Royaume Kongo, croyant profondément en Dieu Tout Puissant (Nzambi a Mpungu), se contentaient dans leur foi d'appeler à l'aide en invoquant le nom ''Kimbangu''. (Kimbangu signifie littéralement celui qui révèle le sens des choses cachées).

    Pour tout cas très grave, il suffisait donc d'invoquer ou d'appeler ''Kimbangu'' à l'aide, le résultat était obtenu avec joie. Et les populations en étaient ainsi soulagées. Quand il y avait, par exemple un mort né, la population invoquait Kimbangu en disant: " Kimbangu, fula muana! ", c'est à dire " Kimbangu, ramènes l'enfant à la vie ! " ou simplement " Kimbangu, ressuscites l'enfant ! " Le bébé revenait alors à la vie et se mettait à crier. La joie inondait ainsi la population soulagée.

    Cette pratique très courante s'est intensifiée sous l'époque de la prophétesse Kimpa Vita (ou Dona Béatrice ), brûlée vive avec son enfant par les missionnaires capucins à Mbanza Kongo, le 2 juillet 1706. En effet, la jeune Kimpa Vita exposait et critiquait l'action négative des missionnaires européens, éclairant ainsi ses compatriotes sur la voie à suivre. Son message était accepté avec plaisir par les populations africaines. La prophétesse Kimpa Vita devint très vite l'espoir dans le Royaume, mais forcément un obstacle sérieux pour les missionnaires européens.

    C'est pourquoi ces derniers commencèrent à fabriquer des histoires sordides sur elle et des alibis pour que la décision de la brûler vive soit prise. Leur but fut atteint: Kimpa Vita fut condamnée au bûcher. La prophétesse Kimpa Vita, même en brûlant au bûcher avec son fils ne cessait de répéter que la parole divine ne pourra jamais être brûlée et quoi qu'il en soit, KIMBANGU naîtra et viendra arrêter l'esclavage et sauver l'homme noir. Ainsi, Kimpa Vita venait de prédire que l'Esprit " Kimbangu " se fera chair et naîtra sous la forme humaine. Les peuples du Royaume Kongo (Kongo Dia Ntotila) étaient profondément désabusés par les missionnaires européens. Le rôle colonial, déstabilisateur et mercantile des missionnaires a fini par provoquer le déclin du Royaume Kongo.

    Déjà, les puissances coloniales européennes mettaient en oeuvre des stratégies pour le partage du monde dont les ouvriers bâtisseurs visés étaient les esclaves noirs. Le 26 février 1885 à la conférence coloniale de Berlin convoquée par le Chancelier Otto Von Bismark, l'Afrique fut en effet unilatéralement partagée comme un véritable gâteau par les puissances coloniales qui se mirent à y pratiquer une oppression terrifiante des populations.

    Dans le Royaume Kongo, les populations ont continué malgré tout à appeler ''Kimbangu'' dans leurs lamentations et leur détresse jusqu'en 1887. En effet, le mercredi 12 septembre 1887 est né à Nkamba un fils unique dans le foyer de Papa Kuyela et Maman Luezi que ces derniers nommèrent sans hésitation Kimbangu Simon. Cela n'était point du hasard. Le temps l'a déjà confirmé avec force. L'enfant Kimbangu était extraordinaire, très docile et doué d'une intelligence hors du commun. Il fit ses études à l'école baptiste de Ngombé-Luteté (Baptist Missionary Society) où il reçut une solide éducation chrétienne.

    Kimbangu - celui qui révèle le sens des choses cachées-, déjà à l'age de dix ans, en 1897, déclara à ses parents réunis autour d'un feu à Nkamba : " Avant que mon père Kuyela ne soit né, j'existais déjà. Vous n'y croyez pas! Sachez que plus tard mon nom sera connu dans le monde entier, dans les pays lointains, mais vous ne vivrez pas quand ces choses s'accompliront''. C'était incroyable pour un enfant de cet age! Les parents en furent extrêmement surpris. Mais, c'était déjà en substance, l'annonce de la transcendance de Simon Kimbangu et de l'universalité du Kimbanguisme. Pendant son enfance, devant son ami Kumpenda Joseph, le jeune Kimbangu transforma une amende pourrie en une noix fraîche et agréable; il transforma devant ses amis d'enfance une plume en oiseau qui s'envola aussitôt. Avec autorité, Simon Kimbangu interdit d'en parler à quiconque avant le moment venu.

    En 1910, quatre ans avant son mariage coutumier, Papa Simon Kimbangu révèle à tous que Dieu lui accordera trois fils et que lui-même renaîtra à nouveau en 1918. Ses trois fils étaient en effet: Kisolokele Lukelo Daniel Charles (12/02/1914 - 17/3/92), Dialungana Kiangani Paul Salomon (25/05/1916 -16/8/2001) et Diangienda Kuntima Joseph (22/03/1918 - 8/7/92). Une déduction logique pour les fidèles Kimbanguistes: Papa Simon Kimbangu et Papa Diangienda Kuntima sont une même personne sous deux formes différentes.

    Le 4 juillet 1915, Papa Simon Kimbangu fut baptisé dans la rivière Tombé, située non loin de la Mission Baptiste de Gombé -Lutété. Le même jour, avec Maman Muilu Marie Kiawanga, ils se marièrent religieusement. Leur mariage coutumier fut célébré une année auparavant. En 1918, le Christ apparaît plusieurs fois à Papa Simon Kimbangu pour lui demander de paître son troupeau. "Simon Kimbangu, mon peuple est infidèle; je t-ai choisi, pour témoigner de moi et pour le conduire sur la voie de la vérité et du salut. Ta mission sera difficile, mais ne crains rien car je demeurerai toujours à tes cotés".(Histoire du Kimbanguisme, p.22).

    Se jugeant indigne et incapable devant l'immensité de cette mission, Papa Simon Kimbangu résista, tenta de décliner, mais vainement car le Christ précisera par la suite: "Tu es celui que j'ai choisi, pour guider mon peuple sur la voie du salut. N'aies crainte de rien, car c'est moi qui agirai à travers toi et je serai toujours avec toi"(Histoire du Kimbanguisme, p.23).

    Papa Simon Kimbangu commença finalement son ministère en qualité de catéchiste, le 6 avril 1921 par la guérison miraculeuse d'une femme agonisante nommée Nkiantondo à Gombé-Kinsuka, près de Nkamba. Son oeuvre et ses actions sont très puissantes. Ses contemporains ont peur, le pouvoir colonial belge tremble dans son fort intérieur. Et pourtant, Papa Simon Kimbangu prêchait l'amour, le respect des lois divines, le travail bien fait, la paix, la non violence permanente, la justice, l'égalité des races. Il demandait d'abandonner les pratiques obscurantistes, les fétiches, la magie, les idoles et suivre uniquement le Seigneur Jésus Christ.

    La parole pénétrante de Papa Simon Kimbangu était puissante et les populations croyaient et appliquaient ses enseignements. La foi en Jésus Christ grandissait parmi les Africains. Ils ont vu et assimilé plus, à travers le bref ministère de Papa Simon Kimbangu qu'à travers des siècles d'enseignements scandaleux par les missionnaires européens.

    Les populations africaines étaient devenues pleines d'espoir et plusieurs d'entre eux avaient abandonné les vieilles pratiques pour suivre la voie de Jésus Christ que recommandait Papa Simon Kimbangu. Le succès de Papa Simon Kimbangu était manifeste et chacun voulait le voir et l'entendre. Les routes vers Nkamba étaient, alors toujours combles de monde venant de partout. La conséquence de ce succès n'allait pas tarder.

    En effet, les missionnaires religieux européens et autres locaux ne pouvaient pas faire ce que réalisait brillamment Papa Simon Kimbangu. Ils en étaient très jaloux, très complexés, gênés, embarrassés et cherchaient par tous les moyens à le faire arrêter, espérant ainsi "tuer le poussin dans l'œuf".

    Dans le cadre de sa mission libératrice, Papa Simon Kimbangu va déclarer au cours d'un culte matinal du samedi 10 septembre 1921 à Mbanza Nsanda que : "... Aujourd'hui, nous sommes encore persécutés, mais au temps fixé par le Seigneur, les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs des Blancs; c'est à dire que nous assumerons les fonctions que ceux-ci exercent encore chez nous aujourd'hui, tandis qu'ils se verront contraints de se soumettre à nos décisions. Nous serons les maîtres chez nous comme ils le sont chez eux. En dépit des persécutions qu'ils nous font subir, nous avons l'obligation de les aimer, de ne pas les haïr car cela serait contraire à l'Evangile" (Histoire du Kimbanguisme, p.82)

    Evidemment, les Autorités coloniales n'avaient retenu que le fragment suivant: " les Blancs deviendront des Noirs et les Noirs des Blancs. " Comment ça ? Non, c'est impossible! L'incompréhension et la panique étaient manifestes. Pour le pouvoir colonial belge, ç'en était trop! Il fallait mettre fin à l'activité de Papa Simon Kimbangu. Le prétexte et l'alibi étaient ainsi trouvés par l'administration coloniale. S'engagea alors une véritable partie de chasse à l'homme.

    Avec la complicité locale des religieux (tout comme du temps de Jésus avec les Pharisiens), Papa Simon Kimbangu vivement recherché par les Autorités coloniales belges pour être arrêté, va se rendre librement à ses bourreaux à Nkamba même, le 12 septembre 1921 - jour du 34è Anniversaire de sa naissance physique. Suivant l'exemple de leur maître, plusieurs autres personnes se firent librement arrêter, le même jour. Papa Simon Kimbangu fut emprisonné et jugé de manière crapuleuse à Thysville (Mbanza-Ngungu). Un tribunal militaire fut mis en place pour la circonstance. Dirigé par l'unique juge, un curé italien appelé Commandant De Rossi, ce tribunal siégea du 29 septembre au 3 octobre 1921 et condamna injustement, abusivement Papa Simon Kimbangu à la peine de mort et à 120 coups de fouet. Le prisonnier et sa suite n'avaient aucun avocat pour leur défense et étaient donc totalement à la merci des caprices et des humeurs de l'arrogant juge, le curé De Rossi qui tenait par l'intimidation à ridiculiser l'imposant prisonnier, notamment à travers un interrogatoire haineux.

    Par exemple, à la question capitale de savoir si Papa Simon Kimbangu était prophète, le prisonnier à la barre répondit clairement: " Mono i ntumua mfumu e to Yisu Klisto, Mono ki ngunza ko" ( en langue maternelle Kikongo), ce qui signifie: " Je suis l'Envoyé du Seigneur Jésus Christ, je ne suis pas un prophète " (Archives Kimbanguistes). Ceci est pourtant clair, mais une confusion s'y était quand même greffée, par la suite. Les missionnaires lui ont collé en fin de compte, le nom de prophète.

    La peine de mort infligée à Papa Simon Kimbangu le 3 octobre 1921 fut commuée aux travaux forcés à perpétuité le 22 novembre 1921 par sa Majesté le Roi Albert 1er de Belgique, suite à une requête introduite par le ministère public qui fut appuyée par la "Baptist Missionary Society". Le 3 décembre 1921, Simon Kimbangu est transféré à Kinshasa (ex. Léopoldville) par train spécial sous une escorte de plusieurs dizaines de soldats et un officier belge. L'Administration coloniale locale n'était, toutefois pas contente de la décision prise par le Roi Albert 1er et tenait à éliminer physiquement Papa Simon Kimbangu qu'elle trouvait encombrant, voire dangereux.

    A Kinshasa, le prisonnier était transféré à la prison de Kitambo, puis ensuite à Lutendélé au bord du fleuve Congo. Et là, les autorités coloniales vont mettre Papa Simon Kimbangu dans un fût (gardé jusqu'alors) contenant des produits asphyxiants. Le fût soudé était jeté dans le fleuve, mais quelques instants après, Papa Simon Kimbangu en était sorti miraculeusement sain et sauf, marchant sur les eaux vers la rive. On se mit alors à le fusiller sur le champs, mais hélas pour les tirailleurs, Papa Simon Kimbangu n'en était pas mort et continua à avancer comme si de rien n'était. On l'avait ensuite attaché à l'aide d'une grande chaîne (gardée jusqu'alors) contre une grosse pierre et il fut jeté dans le fleuve. Papa Simon Kimbangu réapparut et marcha tranquillement sur les eaux du fleuve pour revenir se livrer à ses tortionnaires. Toutes les tentatives d'assassinat du prisonnier échouèrent.


    Le 18 décembre 1921, Papa Simon Kimbangu effectua un long voyage, via Kisangani, les camps de relégation d'Ubundu, Lowa puis Kindu pour aller purger, injustement trente ans dans une cellule exiguë de 2m de long sur 0,75m de large et 1,78m de haut, à la prison de Kasombo à Elisabethville (actuelle ville de Lubumbashi au Congo Kinshasa). Dans cette prison il fut reclus à la section dite des " prisonniers dangereux " où Papa Simon Kimbangu couchait sur un socle de ciment en forme de lit. Il y priait et jeûnait constamment.

    Pendant les dix premières années de sa prison à vie, il recevait par jour 120 coups de fouet tout en ayant pieds et mains attachés séparément au sol comme un animal. Immédiatement après et pour accentuer la torture de Simon Kimbangu, les colons belges l'obligeaient, avant de rejoindre sa cellule carcérale, à rester debout pendant des heures dans un puits d'environs 1,50m de profondeur et rempli d'eau extrêmement salée. Papa Simon Kimbangu acceptait tout cela, demeurait calme et docile et n'en est pas mort, au contraire jouissait d'un embonpoint étonnant.

    Pendant les 20 dernières années de sa prison, les colons belges exploitaient de temps en temps les pouvoirs surnaturels de Simon Kimbangu, notamment pour faire quelques économies sur le budget réservé à la nutrition des prisonniers. Ainsi, Simon Kimbangu chargé parfois de cuisiner certains repas nourrissait de manière abondante ses compatriotes prisonniers par le pouvoir divin : la nourriture insuffisamment livrée par les colons était multipliée miraculeusement après par la puissante prière de Simon Kimbangu. Chaque prisonnier pouvait ainsi manger à sa faim, comme ce que fit le Christ
    (Matthieu 14 : 19-20).

    En fait, Papa Simon Kimbangu ne fut pas affecté à la cuisine, selon les témoignages de son fils Diangienda Kuntima. " Il est vrai que Simon Kimbangu travaillait à la cuisine de la prison, mais uniquement à l'approche d'une visite d'inspection que telle ou telle autorité y effectuait. La farce consistait à donner l'impression à ces visiteurs que l'illustre prisonnier y était bien traité ; Il n'en fut rien en réalité, bien au contraire. " (Histoire du Kimbanguisme, p.124)

    Durant la période de son incarcération à Lubumbashi, Papa Simon Kimbangu a mené, en parallèle une grande activité à l'extérieur, en Afrique et dans le monde. Il apparaissait ailleurs, alors qu'il était supposé être en prison à Lubumbashi. Papa Simon Kimbangu n'a cessé d'apparaître ici et là physiquement, vivant et prêchant parmi ses fidèles, adressant des messages spéciaux aux chrétiens du monde, aidant les humains en détresse partout sur la planète.

    Les apparitions-séjours de Papa Simon Kimbangu ont été observées au Congo -Kinshasa dans les villages de Efonda (Equateur), à Béfalé(Equateur), à Boma en 1942, à Makanga, à Panu Sumbu, dans la zone de Sandoa (Shaba) en 1949, à Kindu (1962), dans la zone de Kongolo (Tanganika), dans la zone de Dilolo (Lualaba), à Mbulula, à Kisangani, à Kinshasa et à Lubumbashi (1951), à Lowa du 29 juillet au 5 août 1952, etc.

    A Lowa, le 5 août 1952, Papa Simon Kimbangu fit une importante déclaration que voici: " J'ai vaincu le monde et ses quatre coins m'ont été accordés par Dieu. A l'avenir, il n'y aura plus qu'une seule église, une seule langue, un seul royaume et un seul roi, moi Simon Kimbangu. " (Archives KImbanguistes)

    L'apparition inédite de Papa Simon Kimbangu fut son omniprésence en cinq endroits différents, en même temps: à Ekafela, à Mbandaka, à Buéndé, à Bolafa et à Lubumbashi en Avril 1942. Cinq Simon Kimbangu furent arrêtés et tous rassemblés à Lubumbashi pour ne donner qu'un seul Simon Kimbangu, resté en prison.

    Au Congo-Brazzaville, ses apparitions physiques ont été observées à Kundzulu (District de Ngabé) en 1925, à Kinsasa-Bibubu (District de Boko), à Gamboma (Plateaux Batéké), à Brazzaville, etc. Les plus récentes apparitions de Papa Simon Kimbangu parmi les chrétiens au Congo/Brazzaville remontent à la guerre civile à Brazzaville en Juin-Octobre 1997 où il a assisté plusieurs chrétiens et la population en détresse. L'auteur de ces écrits fut parmi les témoins de ces évènements du Congo Brazzaville. Beaucoup de gens ont alors raffermi leur foi en Papa Simon Kimbangu et cru en Dieu.

    Les apparitions de Papa Simon Kimbangu ont été observées également dans plusieurs pays africains, en Europe, en Amérique, en Asie. Son rôle pendant la deuxième guerre mondiale est bien connu, notamment des autorités belges qui continuent à garder " secret " des documents et témoignages importants sur Papa Simon Kimbangu. Les Kimbanguistes continuent d'exiger ces documents utiles pour l'humanité, notamment ceux relatifs au faux jugement de Papa Simon Kimbangu à Thysville (Mbanza - Ngungu) en 1921 et dont la cruelle sentence manquait visiblement d'argumentation juridique. Les populations africaines et les descendants africains de la Diaspora ont tout intérêt à approfondir la connaissance de la personnalité divine de Papa Simon Kimbangu, y compris à travers ces documents gardés secrets à la bibliothèque royale de Belgique.

    Le 4 octobre 1951, Papa Simon Kimbangu quitta sa cellule de Kasombo en disant que sa prison était terminée. Il venait de passer une période carcérale de 30 ans de silence. Peu de temps après il va contracter une dysenterie non grave. Il sera néanmoins, ce même jour hospitalisé à l'hôpital Prince Léopold d'Elisabethville.

    A l'hôpital, des missionnaires catholiques circulaient autour de lui, gesticulant des programmes destabilisateurs, notamment celui de vouloir, par le baptême, convertir Papa Simon Kimbangu à l'église catholique romaine. Mais ils échouèrent devant Papa Simon Kimbangu qui refusa net, en disant: " J'ai déjà été baptisé; je n'ai pas besoin de l'être une seconde fois, leur dit-il. Je refuse, allez-vous - en. " (Histoire du Kimbanguisme, p.158).

    Malgré cela, le clergé Catholique insista encore et encore sans réussir, jusqu'au moment où Papa Simon Kimbangu les mit au défi en leur demandant ceci : "Vous voulez me baptiser, n'est ce pas ? J'accepterai si vous répondez exactement à la question que je vais vous poser. Si vous trouvez la réponse exacte, il sera alors établi que vous êtes des vrais serviteurs de Dieu, autrement vous n'êtes que des imposteurs. Ma question est la suivante : si vous êtes investis du pouvoir de Dieu, dites - moi exactement la date et l'heure de ma mort, car moi je le sais" (Histoire du Kimbanguisme, p.158).

    Tous étaient bloqués, sidérés, incapables et déclarèrent forfait en disant qu'à cette question, seul Dieu peut donner la réponse. C'est alors que Papa Simon Kimbangu annonça, lui-même le jour et l'heure exacte de sa mort: " Le Seigneur m'a révélé que je mourrai demain (Vendredi 12 octobre 1951) à 15 heures précises " (Histoire du Kimbanguisme, p.158). En effet, le jour suivant à l'hôpital, devant témoins et après une prière, Papa Simon Kimbangu poussera son dernier soupir le vendredi 12 octobre 1951, exactement à 15 heures précises.

    Une autopsie fut immédiatement réalisée sur son corps. Les missionnaires et les médecins blancs voulaient en savoir plus sur cet homme très mystérieux.

    Quand les médecins ont ouvert son corps, ils ne trouvèrent aucun organe vital à l'intérieur: pas de cœur, pas de poumons, pas de foie, pas d'intestins ni d'estomac.

    C'était, tout simplement incroyable, chacun avait la main portée à la tête et les yeux grandement ouverts. Toutes les interprétations allèrent bon train, le mystère légendaire de Papa Simon Kimbangu se cristallisait dans les consciences.
    Le 13 octobre 1951 vers 10 heures du matin, le corps de Papa Simon Kimbangu fut enterré à Lubumbashi. Quelques Africains et des soldats assistaient aux funérailles. Une dizaine de soldats furent désignés pour garder la tombe en permanence, du reste comme ce fut le cas pour la garde du tombeau de Jésus Christ.

    A l'annonce de la mort de Papa Simon Kimbangu, les Autorités coloniales étaient très joyeuses, jubilaient et le même samedi 13 octobre 1951, un dîner fut organisé à l'hôtel Regina de Kinshasa. Alors en plein dîner, Papa Simon Kimbangu réapparut physiquement en leur présence. C'était la vraie panique, la grande débandade. Il y eut des fractures et des blessures au cours des fuites tous azimuts. Le seul congolais témoin, présent à cette soirée fut envoyé, par la suite en Belgique avec toute sa famille pour garder secret cette nouvelle très troublante pour la colonie. Le témoin divulgua, néanmoins le secret au premier fils de Papa Simon Kimbangu.

    En 1960, année des indépendances africaines, la décision fut prise par l'église Kimbanguiste d'exhumer, puis rapatrier le corps de Papa Simon Kimbangu dans son village natal Nkamba. L'exhumation eut lieu, le jeudi 25 mars 1960. Tous étaient présents au cimetière, noirs et blancs, chacun voulant savoir ce qui allait encore se passer. Et il s'est passé effectivement des faits extraordinaires.
    Quand on a ouvert le cercueil, à la plus grande stupéfaction de tous, le corps de Papa Simon Kimbangu était tout à fait intact, sans modification aucune, comme si l'intéressé venait à peine de mourir. Et pourtant, après l'autopsie rien n'a été fait pour conserver le corps, pas de formol ni autres produits chimiques appropriés. Après neuf ans sous terre, le corps avait encore un oeil ouvert et un autre fermé : pour voir les vivants d'une part, et les morts d'autre part. Un colon belge voyant l'évidence du mystère divin, " empocha très vite un peu de cette terre sacrée de l'endroit d'où a été retiré le cercueil " (Histoire du Kimbanguisme, p.194).

    Un autre évènement extraordinaire fut également constaté au cimetière: ce jour de l'exhumation du corps de Papa Simon Kimbangu, quatre cadavres des autochtones transportés pour l'inhumation à ce même cimetière ont ressuscité. Les témoins de ces évènements sont encore en vie. Le retour du corps de Papa Simon Kimbangu suivit un trajet spécial qui permit de ceinturer le Congo tout entier, afin qu'à l'avenir le Congo demeure un pays souverain, non disloqué par des détracteurs.

    Le 2 avril 1960, le corps de Papa Simon Kimbangu fut exposé à Matadi Mayo à Kinshasa, puis arriva à Nkamba le 3 avril 1960 où il est resté exposé 11 jours durant à l'extérieur pour que chacun puisse venir rendre librement un hommage mérité. Depuis ce temps, ce corps reste dans le mausolée à Nkamba où plusieurs visiteurs, pèlerins et fidèles déferlent chaque année. Certains y voient en vision spirituelle directe les membres de la Communauté des Saints (Abraham, Moise, les Disciples, etc.) et bien d'autres miracles de réconfort spirituel et de raffermissement de la foi en Dieu.

    Il est difficile de décrire tous les signes de puissance (miracles) accomplis par Papa Simon Kimbangu. Notons, cependant quelques-uns, encore. Durant toute la période allant de son enfance jusqu'à sa mort, Papa Simon Kimbangu a montré plusieurs signes de puissance, comme l'avait déjà prévu Jésus Christ dans Jean 14:12 : " Je vous le déclare, en vérité celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père."

    En effet, Papa Simon Kimbangu a guéri toutes sortes de maladies au nom de Jésus Christ; il a rendu la vue aux aveugles, l'audition aux sourds, la voix aux muets, fait marcher les paralytiques, calmé et guéri les fous, ressuscité les morts. La route vers Nkamba était toujours comble de monde.

    Le cas de résurrection spectaculaire fut celui d'une jeune fille appelée Dina, d'environs 15 ans, morte dans le village de Ntumba, depuis trois jours. Devant le corps de la jeune fille, Papa Simon Kimbangu à travers sa prière s'écria: "Dina, au nom de Jésus-Christ, ressuscite".(Histoire du Kimbanguisme, p.33). Le corps déjà en décomposition très avancée revint à la vie, comme celui de Lazare ressuscité par Jésus Christ. Dina ouvrit les yeux et se leva aussitôt. C'était l'explosion de joie.

    Dina a vécu longtemps après, s'était mariée et a eu des enfants, encore en vie au Congo Kinshasa. Un jour pendant son incarcération, depuis sa prison, Papa Simon Kimbangu décida de faire un voyage spécial en compagnie d'un prêtre belge à travers le monde en moins de dix minutes. Il demanda au prêtre belge de toucher tout juste son vêtement. Après la prière ils étaient dans le monde, dans l'omniprésence.

    Pendant un court moment, ils ont visité des milliers et des milliers de familles sur tous les continents à travers la planète. Ils ont visité particulièrement la famille du prêtre en Belgique et ont vu ce qui se faisait dans cette famille. L'accompagnateur de Papa Simon Kimbangu fut heureux de revoir les membres de sa famille. Les deux voyageurs allèrent ensuite à Rome, au Vatican où ils virent beaucoup de choses inédites, puis revinrent à Lubumbashi en prison.

    Le prêtre belge fut complètement sidéré, bouleversé et ne put résister à en informer par téléphone son supérieur pour lui faire-part de ce qu'il venait de vivre avec Papa Simon Kimbangu. Quelques temps après, la décision fut prise par l'administration coloniale d'extrader pour toujours ce prêtre en Belgique. Il en savait trop et il fallait l'étouffer pour essayer de cacher, autant faire se peut, la vérité sur la personnalité divine de Papa Simon Kimbangu. Mais, le prêtre belge extradé fit finalement son témoignage car l'évènement d'omniprésence sur la planète dépassait l'entendement humain. Comme quoi, on ne peut indéfiniment cacher la vérité.

    En Asie, en 1989 Papa Simon Kimbangu a apparu en Corée auprès de Madame KIM de l'église de l'Unification. Mme KIM, en compagnie d'autres personnes étaient en pleine retraite spirituelle dans les hautes montagnes de Corée. C'est dans ces conditions qu'elle verra pour la première fois un noir qui lui parlait dans sa langue coréenne. Elle a eu peur et fuyait. Mais chaque fois qu'elle fuyait ou se détournait, Papa Simon Kimbangu était toujours à coté d'elle. Papa Simon Kimbangu était omniprésent et toute fuite fut sans objet. Alors fatiguée de courir en vain, elle se résigna à avoir avec Papa Simon Kimbangu une conversation qui fut foncièrement chrétienne.

    Mme KIM reçut finalement un important message de Papa Simon Kimbangu à son fils, Diangienda Kuntima. Madame KIM vint à Kinshasa en 1989 et fit un témoignage émouvant, notamment sur le message de Papa Simon Kimbangu à son fils : " Dites à mon fils que nous sommes restés prisonniers pendant 4400 ans; nous sommes libérés et il ne doit pas s'en faire malgré les injures, les calomnies, les mauvaises intentions qu'on lui prête; il ne doit pas avoir peur, il doit dire publiquement que notre prison est terminée.
    Il commence maintenant une nouvelle mission; il ne doit pas faire marche en arrière à cause des taquineries. Jésus a été taquiné. Moi-même, j'ai été traité de magicien. Ces gens qui le traitent de magicien et autres finiront par céder quand ils seront à cours d'argument pour essayer de l'enfoncer; ils vont s'enfoncer eux-mêmes. Ils ne comprennent pas. Il doit être ferme dans sa foi; nous sortirons victorieux. Notre prison est terminée." (Archives Kimbanguistes).

    De ce qui précède, on peut retenir quelques attributs de Papa Simon Kimbangu:
    1/. Papa Simon Kimbangu est l'Envoyé Spécial du Seigneur Jésus Christ, le Consolateur promis (Jean 14:16). L'Eglise Kimbanguiste s'appelle, d'ailleurs "Eglise de Jésus Christ sur la terre par son Envoyé spécial Simon Kimbangu.
    2/. Papa Simon Kimbangu a accompli plusieurs actes de puissance, a fait et continue à faire des grandes oeuvres, plus grandes que celles réalisées par Jésus Christ (Jean 14:12). Papa Simon Kimbangu continue à vivre éternellement parmi nous sous la forme humaine visible ou invisible et à travers sa postérité (Jean 14:16).
    3/. Papa Simon Kimbangu révèle le sens des choses cachées, les secrets et mystères du monde terrestre et céleste (Jean 16:13); cet attribut est généralement réservé à Dieu. Le rôle des prophètes est principalement d'annoncer les messages divins. Mais, Simon Kimbangu révèle les enseignements de Jésus Christ, en dévoile le sens caché et annonce les évènements passés et à venir.

    La mission de Papa Simon Kimbangu ne s'identifie donc pas simplement à un prophète. Plus haut, nous avons noté sa réponse personnelle à la barre en 1921, quand le curé italien De Rossi lui demanda s'il était prophète: Papa Simon Kimbangu précisa bien qu'il n'était pas un prophète, mais l'Envoyé du Seigneur Jésus Christ. Il est vrai, au cours du temps, la description de la personne de Simon Kimbangu a varié, tout juste, par stratégie spéciale interne aux Kimbanguistes durant la longue période de persécution, pour se dévoiler progressivement à nos jours.

    La forte et impressionnante personnalité de Papa Simon Kimbangu, selon divers témoignages concordants, laissait perplexe et on n'en trouvait pas facilement de qualificatif. Il était tellement hors du commun, au vu même de ses actes de puissance depuis son enfance jusqu'alors. L'attribut de dévoiler le sens caché des choses a permis aujourd'hui à plusieurs fidèles Kimbanguistes de connaître certaines révélations sur le Royaume céleste, sur le sens caché des écritures saintes, sur les raisons spirituelles de la colonisation.

    C'est, par exemple, à travers les révélations de Papa Diangienda Kuntima que les chrétiens Kimbanguistes ont su que Papa Simon Kimbangu est l'Esprit de vérité, promis par notre Seigneur Jésus Christ.

    4. A partir de sa déclaration à l'age de dix ans, de ses nombreux séjours concrets parmi nous jusqu'alors et de ses révélations du 5 août 1952 à Lowa, on peut conclure que: Simon Kimbangu fut (avant sa naissance physique), est parmi nous en permanence (preuves vivantes d'apparitions- séjours perpétuels) et sera toujours (déclaration à Lowa). Une telle personne hautement spirituelle, transcendantale, qui est en dehors du temps et de l'espace, ne peut être que l'Esprit de vérité promis par le Christ.
    5. Papa Simon Kimbangu a démontré l'omniprésence, propre à Dieu. Le don d'ubiquité fait de Papa Simon Kimbangu, une personne hors du commun, en tous cas, bien au - delà de la sphère des prophètes et apôtres. De ce point de vue, on peut aussi comprendre comment Papa Simon Kimbangu pouvait visiter en même temps, plusieurs milliers de familles humaines sur toute la planète en moins de dix minutes.

    Comme on peut bien le comprendre, Simon Kimbangu est une personnalité transcendante qui est hors du temps et de l'espace: Il fut, est et sera toujours parmi nous. Simon Kimbangu avait montré concrètement en lui des attributs divins d'omniprésence, d'omniscience et d'omnipotence. Le monde a tout intérêt à mieux connaître Papa Simon Kimbangu.

    (Article conçu en 1999 par Rév. Basile AKIELE)

    Le mystère de la réincarnation

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