INTERVIEW DE S.E DIANGENDA KUNTIMA

INTERVIEW EXCLUSIVE DE PAPA DIANGIENDA KUNTIMA

Par LUZITISA DIAMBU Narcisse
Presse Kimbanguiste

Cet entretien du 13 septembre 1991 avait été réalisé au Centre d’Accueil kimbanguiste de Kinshasa par notre confrère Hilaire Kimbatsa, journaliste de Radio-Congo Brazzaville, retranscrit par Luzitisa Diambu Narcisse de la presse kimbanguiste de Saint Ouen. A travers cet entretien, le Chef Spirituel avait tenté de répondre à certaines questions cruciales telles que la réhabilitation de Simon Kimbangu, la place du Saint-Esprit au sein de l’Eglise kimbanguiste, etc. Voici son intégralité :

Question du journaliste : Est-ce que vous êtes papa Simon Kimbangu, parce que hier lors de cérémonie vous avez semblé le dire, Comment ? Lorsque vous avez vu la médaille offerte à papa Simon Kimbangu qui serait votre père, je dis ça au conditionnel. Vous avez dit retourner moi ça. Vous ne voyez pas que ça me ressemble ? Moi, j’ai compris que vous vouliez nous dire vous êtes papa Simon Kimbangu, vrai ou faux ?

Diangienda Kuntima : Mes chers amis, votre question, elle est vraiment pertinente. Je pense bien en tant que homme vivant, matériellement et spirituellement, je ne peux pas avoir cet orgueil et en tant que homme vivant que je déclare, être papa Simon Kimbangu. Je m’explique. Quand je disais hier que la médaille qu’on remettait à mon père allait ressembler totalement à la mienne. On a fait de mon père, grand cordon comme moi je le suis. Mon père, il est réellement papa. Tel fils tel père, et tel père tel fils. Si je prétends dire être papa Simon Kimbangu dans le sens tel que vous le comprenez. Je pense que ce serait de l’orgueil de ma part. Papa est un saint, moi, je suis un pauvre homme. C’est pour cela je commençais par vous dire. Etant matériel et spirituel en même temps, et papa Simon Kimbangu étant en ce moment bien précis spirituel, me comparer à lui, c’est trop grand.

Journaliste : Comment vous expliquez-vous que vous soyez né en 1918, la date annoncée par votre père. Si votre père, ce n’est pas vous-même ?

D.K : En 1910, je n’étais pas encore né. Mais mon père avait dit : Je vais renaître en 1918. C’est un langage profondément mystique, comme tel j’ai difficile pour vous le décrire puisque c’est un langage à lui. En temps que homme spirituel, envoyé spécial, il avait une certaine méthode d’expliquer des situations. Et moi, quand je dois dire que je suis papa Simon Kimbangu, c’est grave. Il est né le 12 septembre 1887 et en 1910 il déclare que je vais renaître en 1918, il a eu des raisons à lui. En tant que homme spirituel quand je dis est un envoyé. Réellement est un envoyé parce qu’il nous fait découvrir beaucoup de choses. Ce n’est que par après que nous nous sommes aperçus qu’il n’était pas un homme comme vous et moi. Pourquoi ? Parce que le 06 avril 1921 quand il a commencé son travail, ce n’est qu’en ce moment que maman [Muilu Kiawanga

Marie] nous faisait beaucoup de révélations. Maman nous disait, maintenant je découvre que votre père était sévère en lui-même, à nous et à vous autres les enfants. Sa sévérité spirituelle démontrait réellement qu’il avait une mission spéciale que nous ne comprenions pas. A partir du moment où maman nous expliquait que ce n’était pas un homme comme nous, il était tout à fait différent. Alors c’était en ce moment-là que nous nous sommes aperçus qu’il est sorti de quelque part, où nous sommes peut être sortis. Puisqu’il est né de tata Kuyela et de maman Luezi. Mais il a eu une grande différence à cause de ces procédés spirituels qu’il détenait et qui pouvait dépasser notre imagination. C’est pourquoi s’il avait dit que je vais renaître en 1918. Et moi je suis né 1918, je ne sais pas ce qu’il voulait dire parce que nous n’avons pas approfondi nos connaissances en lui interrogeant davantage.

Journaliste : Vous ignorez ces raisons, je sais que vous cachez quelque chose. Vous êtes tellement humbles que vous ne voulez pas nous dire. Mais nous vous disons que vous vous êtes révélés être papa Simon Kimbangu. Souffrez que nous vous le disons. Nous vous posons une autre question. Quelle est la place de l’Esprit Saint au sein de l’Eglise kimbanguiste ?

D.K : Je pense cette question est toute simple. Le Saint-Esprit n’est pas un oiseau. Mais le Saint-Esprit est un homme, une personne que ce soit une femme ou un homme, mais c’est une personne puisque la bible est tellement obscure. Je vous enverrai, ce langage paraît être très obscur, je vous enverrai le Saint-Esprit. Et il le dit bien. Vous le connaîtrez tandis que les autres vont l’ignorez. Moi, je dis que le Saint-Esprit est une personne puisque je sais très bien que nous avons goûté ce bonheur spirituel et nous continuons à le goûter à travers Dieu le Père, Dieu le Fils et la personne citée, le Saint-Esprit.

Journaliste : Vous continuez à goûter le bonheur du Saint-Esprit, est-ce que papa Simon Kimbangu n’aurait pas pris la place du Saint-Esprit au sein de l’Eglise kimbanguiste ?

D.K : Moi, c'est difficile à vous le dire en tant que fils, je serais pris pour un orgueilleux. Je sais très bien que les manifestations du Saint-Esprit, de la Sainte Trinité se manifestent toujours et dire que moi je peux avoir cette prétention que Simon Kimbangu est le Saint-Esprit. C'est difficile pour le dire. Je m’excuse beaucoup. Peut-être, je peux connaître quelque chose mais peut-être à la longue, les gens vont découvrir le véritable secret et le véritable mystère qui s’y attache.

Journaliste : Revenons à la cérémonie qui nous amène à Kinshasa, la réhabilitation de papa Simon Kimbangu. Comment vous avez vécu ça et comment vous vivez ça maintenant ? Qu’est-ce que cela apporte à l’Eglise kimbanguiste ?

D.K : Eh bien, au sein de l’Eglise kimbanguiste, tout d’abord, pour nous, c’est une grande fierté. Papa Simon Kimbangu qui a été pourchassé comme un véritable gibier par tout le monde que ce soit du côté Blanc, Jaune, Rouge et Noir. Nous l’avons traité de tout. Nous lui avons prêté les intentions qu’il n’a jamais eues, qu’il n’en aura jamais. On l’a traité de magicien, de franc maçon, de rosicrucien, d’un grand sorcier. Eh bien maintenant, certaines circonstances, ont forcé le gouvernement colonial pour détruire ce qu’ils ont semé à travers des années. Du 12 septembre 1921, date de son arrestation jusqu’à la fin de sa vie, il a été traîné dans la boue en lui traitant de tout ce que je viens de vous dire tout à l’heure. Et inculquer même aux enfants jusqu’aujourd’hui, on continue à le traiter d’un imposteur. Pourquoi ? Parce que nous avons été colonisés et les séquelles de la colonisation qu’on le veuille ou non restent vivantes. A partir du moment où ces séquelles restent vivantes, il est matériellement difficile pour essayer de nous dégager. Les solutions qui peuvent y venir ne peuvent sortir d’ailleurs que de Dieu lui-même. Que chacun de nous fasse un effort pour essayer de se découvrir et se connaître soi-même. Qui suis-je moi en tant que homme noir ? Notre frère qui a été arrêté parce que il a prétendu être au service de Dieu.



Il a été envoyé par Jésus-Christ pour qu’il vienne continuer son œuvre. Aussi longtemps que nous ne sommes pas parvenus à nous découvrir, mes chers amis nous continuerons toujours à dépendre des autres. C’est pour cela que chacun de nous fasse un effort pour qu’il sache qui suis-je, moi, homme noir. Ce qu’a fait mon frère noir Simon Kimbangu. Voilà comment il était traité et tous les serviteurs de Dieu qui se sont succédés depuis que notre pays est indépendant. Pourquoi ils n’ont pas été arrêtés ? Malgré que beaucoup ont prétendu être les imitateurs de Simon Kimbangu, mais on ne les a pas arrêté, jusqu’à présent puisqu’il s’occupe de l’œuvre de Noir, ils ne peuvent connaître aucune considération. C’est pour cela la réhabilitation de papa Simon Kimbangu, hier, cette grande cérémonie est pour moi une grande découverte d’une nouvelle vie. Nous pouvons faire un véritable démarrage d’une nouvelle vie, et c’est une réalité, non simplement pour nous kimbanguiste mais je pense comme je l’ai souligné hier dans le journal. Toutes les personnes prises de bonnes volontés, je crois qu’elles peuvent être vraiment contentes. Pourquoi ?

Parce que on a essayé de laver un frère qui a été condamné à mort par un tribunal militaire mitigé. C’est vraiment curieux, et pourtant il n’a jamais utilisé une force quelconque, il n’a jamais utilisé la violence. Il n’a jamais prêché la désobéissance, mais il est resté cloué parce que personne ne pouvait intervenir pour lui. Tous ceux qui pouvaient être comme ses avocats, personne n’a osé défendre papa. C’était tout d’abord une fierté pour moi de ce que mon père a supporté son poids durant 30 ans. C’est une fierté pour moi, parce que si mon père avait failli à sa mission, ce serait une véritable catastrophe pour nous autre en tant que homme, qu’on appelle Nègre. Il aurait été une véritable catastrophe, mais il a supporté son poids jusqu’à la mort et qu’il continue à le supporter malgré les injures, les calomnies, malgré les moqueries, malgré toutes les attaques dont il a été l’objet et que nous continuons à être objet. Mais il n’a pas failli à sa mission. Il a résisté jusqu’à la fin de sa vie. Pour nous, c’est une grande victoire, non seulement pour les kimbanguistes, mais pour tout le monde.



Journaliste : Hier, vous avez dit le pouvoir et la richesse seront acquis sans effusions de sang et sans médailles. C’est une pensée philosophique que nous n’avons pas compris. Si vous pouvez nous l’éclaircir ?



D.K : Vous êtes aussi profonds dans votre question, vous savez, votre français a pénétré un peu des endroits qui me paraissent un peu obscurs du fait que vous avez été un peu profonds dans votre français. Si vous voulez bien m’éclaircir davantage peut-être j’aurai une réponse exacte à vous donnez.

Journaliste : Parlant du Zaïre par exemple vous avez dit que le pouvoir et la richesse seront acquises c’est-à-dire nous aurons le pouvoir et la richesse sans l’effusion de sang?

D.K : Voilà, mon cher ami, nous n’aurons jamais la prétention d’inquiéter qui que ce soit dans leur pouvoir matériel. Dans le pouvoir spirituel, là franchement, je vous dis le bon Dieu est grand et il nous aime. Nous ne pouvons pas accepter à ce qu’on puisse utiliser une force quelconque pour obtenir gain de cause pour un problème bien donné. Quand nous revendiquons, nous le revendiquons raisonnablement tout en évitant de blesser. Je vous dis la vérité. Moi, quand je vous vois que vous n’avez pas compris, j’aime beaucoup me taire. Et trouver un autre moment pour que je puisse vous l’expliquer sinon je n’aime pas blesser quelqu’un et dans ce sens que les gens apprennent que le pouvoir et la richesse nous les obtiendront non pas en utilisant une méthode violente. Les gens vont dire, peut être il peut avoir l’intention de diriger. Vous savez mes chers amis, ces idées ne me viendront jamais en tête. Pour quoi ? J’aime beaucoup me faire diriger. Vous savez, j’ai appris de la part de mon père d’obéir même à une petite sentinelle pendant la période coloniale. Quand un messager amène une lettre qu’il a reçue, soit d’un chef du village, soit d’un chef de collectivité, soit d’un chef de secteur, soit d’un agent territorial. Eh bien quand il se présente, voilà vous êtes arrêtés, rien que par ce simple mot, nous partons sans la moindre résistance.



Il nous dit suivez-nous, nous le suivons. C’est normal. C’est pour vous dire que papa n’est pas venu dans ce monde pour avoir un pouvoir matériel. Mais le pouvoir spirituel, oui, j’en cherche moi-même, malheureusement, ce n’est pas facile d’en obtenir car cela exige une certaine sainteté pour arriver à ce stade-là. Mon cher ami, notre position semble la même et elle restera la même. Franchement j’aime beaucoup aider non seulement les Noirs, les Blancs, les Jaunes, les Rouges, même l’humanité toute entière. J’aime beaucoup aider pour que nous puissions vivre dans une harmonie totale. Quand il y a un problème, nous pouvons par exemple si on nous dit, je voudrais poser une candidature pour devenir un ministre de l’agriculture, je pense bien que si vous avez le droit d’en obtenir, je serai à côté de vous épauler, surtout quand vous l’avez obtenu et d’une manière raisonnable et si vous brutalisez je retire ma petite personne. Mais quand vous voulez l’obtenir d’une manière légale. Je pense bien que je peux vous appuyer.

Journaliste : C’est comme ça certainement que vous appuyez le président Mobutu parce que les gens disent que c’est vous qui le soutenez au pouvoir ?

D.K : Je veux vous dire une chose, vous venez de souligner un point si important. Moi, j’appuie la paix dans notre pays, dans votre pays qui est le Congo, dans le pays de l’Angola et dans tous les pays du monde. Tous ceux qui sont placés à la tête, ont toujours mon petit concours. Il est vraiment petit, très mince même, je dirai, au risque même et au moindre vent de se couper. Mais je vous assure que j’appuie en tant qu’individu toutes les personnes prises de bonne volonté qui veulent la paix. Là où ils se trouvent, je suis censé de le croire, comme l’évangile le dit : « Toute autorité vient de Dieu ». Mobutu, je pense que ce n’est pas Diangienda seul qui l’a voté. Je suis une goutte d’eau dans l’océan. Il a été voté par tous les zaïrois à quatre vingt dix neuf pourcents. En tant que Diangienda, appuyez une seule personne, je pense qu’il n’aurait pas ces quatre vingt dix neuf pourcents, s’il les a eu c’est parce qu’il a été voté par la masse zaïroise. Pour moi, Mobutu est un ami, je l’ai connu depuis le 15 septembre 1950. Prenez un peu cette date. Le 15 septembre que je l’ai connu. Il était militaire à Kananga. En ce moment-là, ça s’appelait Luluabourg. Moi, j’étais fonctionnaire de l’Etat et ce n’est pas un petit fonctionnaire. J’occupe un petit poste qui faisait de moi que les gens voyaient que j’étais important puisque je travaillais à côté du gouverneur de la province et ce gouverneur de la province m’a beaucoup aimé. Ce gouverneur a participé à l’arrestation de mes parents. Il m’a pris dans son engrenage pour essayer de sucer en moi certaines vérités spirituelles. Peut-être qu’il avait d’autres objectifs, et selon moi, je l’ai estimé. Et ce gouverneur m’a beaucoup apprécié, il m’a amené à Kananga en 1950, et c’est comme ça que nous nous sommes connus avec le président Mobutu. En ce moment-là, il était caporal. Je l’ai connu. Et bien, sauf que c’était un homme simple. Sa maison était voisine à la mienne.



Et il était célibataire. Moi, j’étais marié. Ensuite nous sommes sortis en dehors de la région de Kananga. Ou bien de Kasaï orientale ou bien Kasaï occidentale. En ce moment-là, il n’avait qu’un seul Kasaï. Comme nous étions étrangers. Il était mungala et moi, j’étais mukongo, c’était comme ça même des sénégalais, des togolais qui étaient là ou bien des angolais, ou bien ceux du Bas zaïre, de l’Equateur, du Kivu et du Shaba, nous étions considérés comme les benamayi c’est-à-dire les étrangers. Eh bien, on avait une association qui formait une certaine force quand quelqu’un de ce que l’on appelait Benamayi était éprouvé, on se réunissait pour regrouper les nécessaires soit un peu d’argent soit un bien afin d’apporter notre contribution en présentant des condoléances à celui qui est Benamayi. Le président Mobutu, je le considérais très sérieux puisqu’il ne bavardait pas beaucoup et il n’allait pas chez des gens, sauf chez moi, parce que j’étais son voisin. Le soir, après que maman [Bibi] nous avait servi à manger. Après avoir mangé, il allait dormir. Il n’avait pas l’habitude de sortir bien qu’il soit militaire. Depuis ce moment-là jusqu'au moment où mon père est mort, toutes les cérémonies de deuil, c’est Mobutu qui s’en occupait en tant que secrétaire de Benamayi. Moi, je n’étais pas le président, mais j’aimais beaucoup les appuyer. Je n’étais pas pris dans cet engrenage parce que étant fils de Simon Kimbangu. Les gens pouvaient nous interpréter les intentions que nous n’avions pas. C’est en ce moment-là que j’ai connu le président Mobutu.



Bon, nous nous sommes séparés en juillet 1952. Moi, je suis rentré à Kinshasa et lui, il était resté là-bas. Quand il avait terminé comme comptable. Il était venu à Kinshasa en tant que sergent. Eh bien, Moi, comme j’étais toujours fonctionnaire de l’Etat, nous avons continué nos relations. Il a continué à me fréquenter. Il était militaire. Et alors, quand il s’était marié. Nous étions tous associés. Pourquoi ? Parce que nous avions nos amitiés qui étaient déjà renouées avant son mariage. Au moment où le premier fils du président était né, je me trouvais à Kinshasa, et il ne m’a jamais pris en défaut. Il est devenu président, même quand on était à Kananga. Il m’a trouvé que j’étais vraiment intéressant. Il avait d’ailleurs difficile pour m’aborder. Mais quand même, il ne m’a jamais reproché quelque chose et je ne lui ai jamais reproché quelque chose.



Cette reconnaissance est comme quelque chose d’indélébile. Pourquoi être reconnaissant vis-à-vis de Mobutu ?



Mobutu avec certains de ses amis. Puisqu’il était journaliste dans les actualités africaines. Ils ont osé écrire des articles qui parlaient de papa Simon Kimbangu et des injustices belges. Eh bien, il a été menacé d’arrestation et nous avons beaucoup prié pour que le Bon Dieu puisse l’aider. Vraiment le Seigneur, l’a aidé. Jamais au moment où on le menaçait d’arrestation et qu’il venait nous soumettre cette question, et que l’on priait pour lui et que l’on avait mis la main dessus. On ne l’avait pas arrêté. Maintenant, il est devenu président de la République. Je pense bien comme je l’ai dit. Je pense bien tout zaïrois l’avait applaudi comme chef d’Etat, et que moi aussi je ne devais pas faire le contraire parce que nous avons un principe : celui qui se marie avec maman, nous l’appelons qui ? Papa. Lui, il a par conséquent marié le zaïre, qui est notre mère ou votre père. Nous devons l’appeler président de la République. Je lui dois du respect et la reconnaissance de ce qu’il a fait pendant le moment difficile pour la reconnaissance de cette Eglise. Voilà.



Journaliste : Bien merci.

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